LA GRANDE ERRANCE
nous errons dans le silence
à l'ombre de nous même
essayant en vain de résoudre l'insoluble équation
projetés dans le réel,
nous recrache abîmés, usés,
mais cette fatigue claire
ouvre
le champ des possibles.
03/02/10
Cette réalité altérée.
05/04/10
Ignoré, méprisé, en devenir transparent.
06/04/10
au fil des jours
surmonter la terreur
qui mange le corps et le cerveau.
La pluie d'été fait entendre sa chanson monotone
effacer la peine pour créer
transformer/transformé
retour aux fondamentaux afin de s'en tirer vivant
travailler cette matière
toutes les horloges indiquent
que c'est l'heure maintenant
montre le chemin à l'aveugle
glissons nous dans la lumière chaude
rejoins moi sur la route,
l'inconnu nous attend
pénétrons dans le secret des jours
corps étranger garde mémoire de la grande faim.
Larmes translucides
paupières se soulèvent, légères, légères,
notre présence est refusée.
De là,
tout ton être entrouvert, dans la disponibilité
fuir dans ton corps.
Mort à moi même
à l'implosion de l'ampoule blanche,
années luminescentes
années ardentes
de l'origine du grand embrasement
sale néon blanc
mes yeux fermés se souviennent.
fera t'il jour à nouveau ?
un peu de lumière au fond de mon trou noir.
D'où j'appelle
d'où j'appelle
existe le silence
existe le silence
existe le silence
existence
exit stance
01/02/09
s'enfoncer toujours plus loin, dans le silence.
02/02/09
j'aimerai que quelqu'un m'appelle
pour oublier les silences
le corps désemparé,
les pensées qui prennent l'eau,
la solitude dans les miroirs,
j'aimerai que quelqu'un m'appelle.
pour entendre une voix,
s'échapper un instant,
que cesse le vacarme assourdissant,
et l'abscence meurtrière,
j'aimerai que quelqu'un m'appelle.
18/01/08
le laurier rose bruisse sous le vent.
Un souffle passe sur le jardin.
Paupières closes
yeux bien ouverts
arpenteur du silence
encore et toujours.
15/07/07
érosion lente
ouvrant
la voie à la capitulation.
03/09/07
A certaines heures
a la croisée des chemins
pile ou face
qui perd gagne.
18/01/08
Dissimulé
caché
tout montrer
ne rien voir.
19/02/08
Avant que la porte ne se referme,
respire
22/02/08
Avis de grand vent
sur mon bureau de bois
certitudes, repères, début de croyances, idées de plomb, tout cela, Monsieur, est à mettre à la fosse.
Nada, nu comme un ver,
sous la toise et verdict:
au boulot !
26/03/08
éternel passant
sur le quai
bousculé, piétiné, parcouru, dévisagé, envisagé,
accompagné, seul
26/03/08
Je prends place dans la file d'attente, l'homme devant moi se retourne,
il a mon visage
15/05/08
le temps marche debout
09/06/08
immobile
seul
à l'écoute de la pluie
16/08/08
Dans le silence, trainaient quelques coups de poignards, des cartes à jouer, bien dissimulées, et des cloisons bien hérmétiques.
08/11/08
Nous trouvons refuge l'un dans l'autre.
23/11/08
pas le silence
mais des silences
dans celui-ci tombe telle une goutte d'eau,
une note de musique/seule/unique
Bras en croix
figures
du
grand soleil
idoles
changement, permutation, hybridation,
toujours la grande accélération
avec pour seule réponse la compassion.
L'extrème limite de la course
devinée
repoussée
néanmoins
acceptée.
Fleurs coupées.
Sauvages.
Le vent souffle ce soir.
Le vent souffle mémoire.
Ce noir.
au centre du cercle
rêve au désert
Consommer. Produire. Vendre. Acheter.
Vomir.
Silence.
Recueillir secrètement la beauté du jour qui s'étire.
Accepter la solitude avec bonheur.
Une
clé possible.
Quelques portes se sont ouvertes.
Tant d'autres restent encore fermées.
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